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Questions pratiques autour de la stimulation magnétique transcrânienne - Point de vue du médecin pratiquant la neuromodulation en France Volume 98, numéro 10, Décembre 2022

Illustrations


  • Figure 1.
Auteurs
1 CNRS UMR 7357 ICube, Université de Strasbourg, France
2 Fédération de médecine translationnelle de Strasbourg (FMTS), Université de Strasbourg, France
3 Centre de neuromodulation noninvasive de Strasbourg (Cemnis), Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1 place de l’Hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex, France
4 Section Stimulation transcrânienne en psychiatrie (STEP) de l’Association française de psychiatrie biologique et de neuropsychopharmacologie (AFPBN), Saint-Germain-en-Laye, France
5 Unité de neuromodulation, Centre de Recherche clinique (CRC), Pôle universitaire 93G03, EPS VilleÉvrard, 202 av. Jean-Jaurès, 9330 Neuilly/Marne, France
6 CHU de Nantes, Service de Psychiatrie de liaison et d’addictologie, 44000 Nantes, France
7 Université de Nantes, Faculté des sciences du Sport, Laboratoire « Mouvement, Interactions, Performance » (EA 4334), 44000 Nantes, France
8 Université de Nantes, Université de Tours, Inserm, Sphere U1246, 44000 Nantes, France
Correspondance : L. Dormegny-Jeanjean

La réalisation pratique d’un traitement par stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) est aujourd’hui peu intégrée dans les habitudes de soin en France. De fait, si les connaissances théoriques et scientifiques sont maintenant répandues, les considérations pratiques peuvent demeurer obscures pour les psychiatres qui ne pratiquent pas eux-mêmes la rTMS. Cet article a pour objectif de répondre à certaines de ces questions du point de vue du médecin pratiquant en centre de neuromodulation. Nous aborderons la question du positionnement actuel de la rTMS en France, influencé à la fois par les contextes scientifique et réglementaire, et celle de sa place face à l’électroconvulsivothérapie. Nous nous demanderons comment certains facteurs, notamment cliniques et pharmacologiques, peuvent modifier la conduite à tenir. Nous verrons enfin quelles propositions peuvent être faites pour optimiser l’effet de la rTMS.