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Lettre de Galice. La mobilité dans la prise en charge des psychoses Volume 92, numéro 7, Août-Septembre 2016

Auteurs
1 Psychiatre, Équipe de continuité de soins, Service de psychiatrie, Hôpital psychiatrique de Conxo, Complexe hospitalier universitaire de Santiago, Pza. Martín Herrera 2, CP 15706, Santiago de Compostela, A Coruña, Espagne
2 Psychiatre, Unité de santé mentale de Monforte, Hôpital « comarcal » de Monforte, Complexe hospitalier universitaire de Lugo, Rúa corredoira s/n, CP 27400, Monforte de Lemos, Lugo, Espagne
3 Psychiatre, Unité de rétablissement psycosociale, Hôpital psychiatrique de Conxo, Complexe hospitalier universitaire de Santiago, Pza. Martín Herrera 2, CP 15706, Santiago de Compostela, A Coruña, Espagne
* Correspondance

Dans cet article est analysé selon différentes perspectives le concept de mobilité dans les processus de prise en charge de la psychose.Les mouvements de réforme psychiatrique et de désinstitutionnalisation ont été à l’origine d’une mobilité caractérisée par l’apparition de dispositifs intermédiaires et de dépendance progressive dans les politiques générales de santé. L’espace de soutien au trouble mental grave (TMG)1 est diffus et disséminé, ce qui rend nécessaire de délimiter le lieu central des soins et ses rapports avec la phénoménologie de l’habiter. La continuité de soins et la visite médicale sont deux éléments cliniques fondamentaux dans une mobilité permettant de lier de manière satisfaisante des questions cliniques, de soins et éthiques. Les antécédents historiques des équipes mobiles en Galice sont passés en revue, ainsi que les fondements théoriques et les procédures de l’implantation du traitement dynamique communautaire dans le secteur de Saint-Jacques-de-Compostelle.