JLE

L'Information Psychiatrique

MENU

Évaluer le risque d’évolution vers une schizophrénie ou un trouble bipolaire après un premier épisode psychotique : le projet Prédipsy Volume 95, numéro 2, Février-Mars 2019

Illustrations


  • Figure 1
Auteurs
1 Univ. Lille, CNRS UMR-9193, SCALab - Sciences cognitives et Sciences affectives, & CHU Lille, hôpital Fontan, plateforme CURE, 59000 Lille, France
2 Service de neuroradiologie, université de Lille, hôpital Roger-Salengro, CHRU Lille, 1, rue Emile-Laine, 59000 France
3 CHU Lille, Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Hôpital Fontan, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex, France
* Correspondance

La prédiction précoce du devenir diagnostique et thérapeutique des patients présentant un premier épisode psychotique (PEP) est cruciale. Des biomarqueurs, issus de prédicteurs cliniques et neuropsychologiques, d’imagerie cérébrale anatomique et fonctionnelle, ou biologiques, ont été proposés. Cependant, aucune étude n’a utilisé l’ensemble de ces marqueurs sur une grande cohorte. Dans la région Hauts-de-France, dans le cadre des démarches d’harmonisation des pratiques cliniques, la fédération de recherche en santé mentale a mis en place des binômes radiologues-psychiatres et de séquences IRM-types à demander en cas de diagnostic de PEP, formant ainsi le réseau clinique Psymac. Nous souhaitons nous appuyer sur ce réseau et le généraliser à l’échelle nationale. L’objectif est de construire et valider un algorithme de prédiction basé sur 4 méta-variables : (a) IRM structurale et fonctionnelle, (b) biologique (marqueurs génétiques), (c) cliniques et (d) neuropsychologiques collectés au cours d’un premier épisode psychotique, afin de prédire le devenir clinique 1 an, 2 ans et 3 ans après un premier épisode psychotique.

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International