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Des phénomènes aux phénotypes : le typus melancholicus comme endophénotype de la dépression Volume 83, numéro 3, Mars 2007

Auteurs
Service du Pr Naudin, CHU Sainte-Marguerite, 270 bd Sainte-Marguerite, 13009 Marseille

La recherche biologique sur la dépression est confrontée à une grande hétérogénéité clinique favorisée par les classifications internationales actuelles, et donc à la nécessité de clarifier le tableau clinique étudié. La description d’endophénotypes, comme la vulnérabilité au stress, est une solution proposée face à cette hétérogénéité. Pourtant, ce concept paraît limité par son point de vue analytique et prend le risque de perdre sa pertinence en regard des faits cliniques. Un autre type d’approche peut être proposé ; il s’inspire de la psychiatrie phénoménologique et fait l’hypothèse que les phénomènes décrits par ses méthodes peuvent définir des phénotypes pertinents pour la recherche biologique. Nous donnerons l’exemple du typus melancholicus comme endophénotype dans la dépression.