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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Rectites : ce qu’il faut savoir et faire Volume 23, numéro 8, Octobre 2016

Illustrations


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  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
Hôpital Saint-Antoine, services d’hépatologie et de gastro-entérologie, 184 rue du faubourg Saint Antoine, 75012 Paris, France ; Sorbonne Universités, UPMC Université Paris 06, France
* Tirés à part

Face à une rectite, de nombreuses causes doivent être cherchées, notamment des infections sexuellement transmissibles, avant de conclure à une éventuelle rectite cryptogénétique. Les aspects lésionnels sont parfois évocateurs mais l’interrogatoire et les prélèvements infectieux ciblés sont à la base de leur diagnostic. Les rectites cryptogénétiques correspondent à une rectocolite hémorragique distale et peuvent s’étendre avec le temps. Leur traitement de première intention repose sur les aminosalicylés locaux. La gêne fonctionnelle et le désir légitime du patient d’être rapidement soulagé ne doivent pas conduire à modifier le traitement qui a le plus de chances d’être efficace. L’azathioprine et les anti-TNF ont une efficacité prouvée, utile dans les formes rebelles. Une escalade thérapeutique raisonnable fait de plus en plus consensus pour traiter les cas où des lésions significatives persistent alors que la rémission clinique a été obtenue.