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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Prélèvement pour transplantation hépatique en France : état des lieux et perspectives Volume 29, numéro 6, Juin 2022

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5
Auteurs
1 Hospices civils de Lyon, Hôpital de la Croix Rousse, Service d’hépatologie, 3 Quai des Célestins, 69002 Lyon
2 Hospices Civils de Lyon, Hôpital Édouard-Herriot, Coordination des prélèvements d’organes et de tissus, Département d’anesthésie-réanimation, 3 Quai des Célestins, 69002 Lyon
3 Hospices Civils de Lyon, Hôpital Édouard-Herriot, Fédération des spécialités digestives, 3 Quai des Célestins, 69002 Lyon
4 Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix Rousse, Service de chirurgie digestive et de transplantation hépatique, 3 Quai des Célestins, 69002 Lyon
Correspondance : D. Érard

Le nombre de patients en attente de transplantation hépatique ne cesse d’augmenter mais la pénurie d’organes augmente le temps d’attente, les sorties de liste et les décès sur liste. Afin d’améliorer l’accès à la greffe, les équipes de transplantation sont donc à la recherche de solutions innovantes pour améliorer la quantité et la qualité des greffons disponibles. Les donneurs cadavériques en état de mort encéphalique représentent la principale source de greffons, sans augmentation prévisible du fait du taux d’opposition et de l’amélioration de la prise en charge médicale. Il a donc fallu depuis de nombreuses années se tourner vers des donneurs dits à critères élargis : patients âgés, stéatose hépatique, arrêt cardiaque prolongé. L’utilisation croissante de ces donneurs justifie le développement, l’évaluation, l’utilisation de techniques de préservation dynamique (machines de perfusion) afin d’une part de mieux préserver voire optimiser ces greffons marginaux mais aussi permettre une évaluation ex vivo plus précise de la qualité du foie prélevé. Les donneurs cadavériques avec arrêt cardiocirculatoire Maastricht III représentent également une source de greffons, avec une augmentation du recensement ces dernières années. Les transplantations avec donneurs vivants sont rares et surtout privilégiées en pédiatrie avec un don intrafamilial. Dans le futur, le développement des machines de perfusion, du foie bio-artificiel et la xénogreffe pourrait, à terme, pallier en partie à la pénurie d’organes.