JLE

Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

MENU

Les indications rares de transplantation hépatique Volume 28, numéro 1, Janvier 2021

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

  • Figure 9

Tableaux

Auteurs
1 Hospices civils de Lyon, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon
2 Hospices civils de Lyon, Hôpital Edouard-Herriot, pavillon L, 69437 Lyon Cedex 03
3 CHU de Bordeaux, Centre Magellan Hôpital Haut-Lévèque, Bordeaux
4 CHRU de Lille, Hôpital Claude-Huriez, Lille
5 Hospices civils de Lyon, Groupement hospitalier Est, Bron
6 AP-HP, Hôpital Beaujon, Clichy
7 CHU de Rennes, Hôpital Universitaire de Pontchaillou, Rennes
8 AP-HP, Hôpital Paul-Brousse, Villejuif
9 AP-HP, Hôpital Saint-Antoine, Paris
10 CHU Côte de Nacre, Caen
* Correspondance
a Tous les auteurs ont contribué de façon équivalente.Neuropathie amyloïde familiale, T.M. Antonini. Maladie de Rendu-Osler, I. Dupuis-Girod, O. Boillot. Adénomatose hépatique, L. Chiche, C. Julien. Hémangioendothéliome épithéloïde hépatique, D. Erard-Poinsot. Maladies fibro-kystiques congénitales du foie, C. Francoz, O. Roux. Surcharges hépatiques en fer : hémochromatose génétique et surcharge en fer secondaire, P. Houssel-Debry. Hépatites fulminantes de cause rare, P. Ichaï. Cholangiocarcinome, E. Vibert, M. Lequoy. Papillomatose biliaire, G. Pittau. Syndrome de Budd-Chiari, I. Ollivier-Hourmand, C. Pérignon. Maladie vasculaire portosinusoïdale, P.E. Rautou, F. Durand, H. Giudicelli. Déficit en alpha-1 antitrypsine chez l’adulte, R. Sobesky. Métastases hépatiques de tumeur neuroendocrine, T. Walter.

La transplantation hépatique est le traitement de dernier recours en cas de maladies hépatiques, aiguës (hépatite fulminante) ou chroniques, à un stade terminal, en l’absence de contre-indication, qui sont devenues de plus en plus limitées, liées souvent à l’âge. Les principales indications de transplantation hépatique sont les cirrhoses, avec insuffisance hépatique, complications de l’hypertension portale et/ou carcinome hépatocellulaire. Les maladies hépatiques chroniques le plus souvent responsables sont la maladie du foie liée à l’alcool, les hépatites virales et la stéatopathie métabolique, avec de grandes variations dans le monde. La maladie conduisant le plus souvent à la transplantation hépatique en France (actuellement environ 1 300 transplantations hépatiques par an) est la maladie du foie liée à l’alcool, représentant 40 à 50 % des cas, stable depuis de nombreuses années. Le but de cet article est de faire un point, à l’opposé, sur les causes rares de maladie hépatique pouvant faire discuter et indiquer la transplantation hépatique et ainsi de fournir les bases nécessaires au lecteur non spécialiste de la transplantation hépatique.