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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Le point sur l’exploration des kystes du pancréas Volume 21, numéro 5, Mai 2014

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7
Auteur
Hôpital Beaujon,
service de pancréatologie,
gastroentérologie,
100, boulevard du général Leclerc
92110 Clichy,
France
* Tirés à part

La découverte de lésions kystiques du pancréas (LKP), notamment fortuite, est une situation de plus en fréquente, grâce aux progrès des performances de l’imagerie conventionnelle. La prévalence des LKP est estimée à près de 20 % dans la population générale et augmente avec l’âge, notamment après 70 ans. Dans un contexte de pancréatite aiguë récente, les LKP les plus fréquentes sont les pseudo-kystes qui représentent plus de 80 % des cas. En dehors de ce contexte particulier, les LKP les plus fréquentes qui peuvent poser un problème diagnostique et de prise en charge sont les cystadénomes séreux, les cystadénomes mucineux et les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses (TIPMP). Plus rarement, on note les tumeurs neuroendocrines kystiques, les tumeurs pseudo-papillaires et solides et une entité nouvellement décrite, la transformation kystique des acini.

Il faut savoir coupler les différents types d’imagerie afin de faire un diagnostic exact et proposer le traitement ou la surveillance ad hoc. Certaines de ces lésions sont précancéreuses et il ne faut pas négliger (ou relâcher) la surveillance, notamment en cas de TIPMP des canaux secondaires de petite taille. Une dégénérescence est toujours possible, même après plusieurs années de stabilité. La scanographie et l’IRM (avec séquence de wirsungo-IRM) sont les examens de première intention, cependant une échoendoscopie doit être proposée rapidement en cas de doute quant au diagnostic ou à une éventuelle dégénérescence.