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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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État des lieux sur les MICI en France : Enquête nationale du GETAID Volume 26, numéro 2, Février 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

Tableaux

Auteurs
Laurent Beaugerie pour le GETAID 1 3
1 Groupe d’Etudes Thérapeutiques des Affections Inflammatoires du Tube Digestif, Paris
2 CHU de Montpellier, Hôpital Saint-Éloi, Département d’hépato-gastro-entérologie, 80 avenue Augustin Fliche, 34295, Montpellier
3 Hôpitaux Universitaires Est Parisien, Hôpital Saint-Antoine, Service de gastroentérologie et nutrition, Paris
4 Hôpital Côte de Nacre, CHU de Caen, Service d’hépato-gastro-entérologie et nutrition, Caen
5 CHU de Nancy, Hôpitaux de Brabois, Service d’hépato-gastro-entérologie, Vandœuvre-lès-Nancy
6 CHU Paris Nord Val-de-Seine, Hôpital Beaujon, Service de gastroentérologie et assistance nutritive,Clichy
7 CHU de Liège, Service de gastro-entérologie, hépatologie et oncologie digestive, Belgique
8 CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Service d’hépato-gastro-entérologie et oncologie digestive, Pessac
* Correspondance

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) représentent aujourd’hui une part importante de l’activité de gastro-entérologie dans les centres hospitaliers français. Leur incidence est en constante augmentation et leur prise en charge complexe. Les MICI ont aussi un impact majeur sur la qualité de vie des patients et un coût très important pour la société surtout depuis l’utilisation des biothérapies. Le GETAID (Groupe d’Etudes Thérapeutiques des Affections Inflammatoires du Tube Digestif) a mené en 2016 une enquête nationale dans ses centres affiliés afin de faire un état des lieux de l’organisation de la prise en charge des patients atteints de MICI et d’évaluer sur une semaine la population MICI suivie dans 41 centres hospitaliers français. La première partie de l’enquête a montré que l’ensemble des centres s’étaient organisés pour prendre en charge ces patients sur le plan clinique avec cependant un manque de multidisciplinarité. Il existait dans la majorité des centres une activité de recherche. En revanche, l’activité d’éducation thérapeutique était insuffisamment représentée. Il existait globalement un besoin de personnel de recherche et d’infirmier de coordination MICI pour améliorer la prise en charge des patients atteints de MICI. La deuxième partie de l’enquête a identifié 3 124 passages de patients atteints de MICI sur une semaine en France. La majorité des patients étaient vus en ambulatoire. L’âge moyen de ces patients MICI était assez élevé (42 ans) et beaucoup de patients avaient un diagnostic récent. Un patient sur deux était traité par un anti-TNF. Cette enquête de grande ampleur a permis de mettre en évidence les défis de demain concernant la prise en charge des patients atteints de MICI (vieillissement de la population, croissance importante de la cohorte MICI, ambulatoire) et d’identifier des pistes d’amélioration (temps infirmier de coordination MICI, éducation thérapeutique).

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