JLE

Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

MENU

De la progression de l’endoscope à la résection : tous à l’eau ! Volume 29, numéro 10, Décembre 2022

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
1 CHRU de Nancy, Service d’hépato-gastroentérologie, Vandœuvre-les-Nancy
2 CHU de Limoges, Service d’hépato-gastroentérologie, 2 avenue Martin Luther King, Limoges
* Correspondance : M. Schaefer

Après la démocratisation du CO2, l’endoscopie sous-marine marque une étape importante dans l’amélioration des techniques d’endoscopie. Elle tient une place de choix en endoscopie diagnostique, grâce à une meilleure tolérance des examens et une amélioration des critères qualité tels que le taux d’intubation cæcale, la qualité de préparation et le taux de détection des adénomes. La technique à privilégier est celle de l’échange d’eau, dont les performances sont supérieures à la progression en immersion simple. La mucosectomie sous-marine permet de réséquer des polypes, notamment sessiles ou plans, sans injection sous muqueuse préalable, avec une distension colique minimale et une mise à distance de la musculeuse par l’effet de flottaison des lésions. La mucosectomie sous-marine permet d’améliorer les taux de résection monobloc et R0 comparativement à la mucosectomie standard, sans augmenter le risque de complication notamment de perforation. Cette technique est également réalisable en sécurité à l’étage duodénal. Les techniques sous-marines ont également un avantage écologique puisqu’elles diminuent la quantité de matériel utilisé et peuvent être réalisées avec de l’eau bactériologiquement maitrisée plutôt que de l’eau stérile. L’endoscopie sous-marine doit donc s’implanter au quotidien dans nos unités d’endoscopie digestive !