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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Cancers épidermoïdes de l’anus et patients infectés par le VIH Volume 21, numéro 4, Avril 2014

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, Institut Léopold Bellan, service de proctologie médico-chirurgicale, 185, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France
2 Hôpital européen Georges Pompidou, service de radiothérapie, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France
3 AVVEC, Institut d’oncologie Hartmann, 4, rue Kleber, 92300 Levallois Perret, France
4 Hôpital Européen Georges Pompidou, service d’immunologie clinique, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France
* Tirés à part

Le cancer anal épidermoïde est le 4e cancer chez les sujets infectés par le VIH, son incidence augmente avec la durée du déficit immunitaire lié au VIH. Le traitement est le même que celui des sujets séronégatifs pour le VIH : radiochimiothérapie avec 5-FU et mitomycine. Les résultats (survie globale, survie sans cancer, contrôle local) des séries comparatives, rétrospectives, sont disparates. Cependant, on peut conclure au très fort impact négatif de l’étalement de la radiochimiothérapie, fréquent dans cette population et due, au moins pour partie, à la toxicité induite par le traitement. L’impact de l’immunité jugée sur le taux des LT CD4 est très discuté, mais, il est raisonnable d’aménager le traitement du cancer chez les sujets ayant des LT CD4 inférieurs à 200 μ/L. Il faut optimiser la combinaison antirétrovirale avant de débuter la radiochimiothérapie. Car il semblerait que les taux de survie globale et de survie sans cancer soient proches chez les sujetsimmunodéprimés et immunocompétents quand la planification préthérapeutique est respectée.