JLE

Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

MENU

Actualités du congrès de l’ESMO (European Society For Medical Oncology) 2019 en oncologie digestive Volume 26, supplément 6, Décembre 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4
Auteur
Institut Curie, Université Versailles Saint-Quentin, Département d’Oncologie Médicale, 35 rue Dailly, 92210 Saint-Cloud
* Correspondance

Cet article propose un résumé des présentations marquantes en oncologie digestive du congrès de l’ESMO (European Society For Medical Oncology) qui s’est déroulé à Barcelone fin septembre 2019. Parmi elles, une analyse ancillaire de l’étude de phase III IDEA France a confirmé que l’ADN tumoral circulant est un facteur pronostique majeur dans les cancers coliques opérés. Chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique avec mutation de BRAF V600E, l’étude de phase III BEACON a démontré la supériorité du triplet d’inhibition encorafénib (anti-RAF)/binimétinib (anti-MEK)/cétuximab (anti-EGFR) par rapport à la chimiothérapie par FOLFIRI et cétuximab, faisant de ce triplet un nouveau standard en deuxième ligne. Dans les cancers digestifs non colorectaux, l’immunothérapie par nivolumab (anti-PD1) a fait la preuve de son efficacité vs. une chimiothérapie de deuxième ligne dans les carcinomes épidermoïdes de l’œsophage avancés dans l’étude de phase III ATTRACTION-03. L’étude ClarIDHy a montré que l’ivosidénib, inhibiteur de la forme mutée d’IDH1, améliore la survie sans progression par rapport au placebo en phase III chez les patients atteints de cholangiocarcinome avec mutation d’IDH1. Le riprétinib est le nouveau traitement de référence en quatrième ligne des tumeurs stromales gastro-intestinales avancées sur la base des résultats de l’étude de phase III INVICTUS qui a montré sa supériorité par rapport au placebo.

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International