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Hématologie

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Prognostic factors in diffuse large B-cell lymphoma at diagnosis (excluding the International Prognostic Index) Article à paraître

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
1 Service d’anatomie pathologique, hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France; Université de Paris, Paris Diderot, Paris, France
2 Service de médecine nucléaire, hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France
3 Service d’hémato-oncologie, hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France
4 Université de Paris, Paris Diderot, Paris, France
* Correspondence

Le lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL) est le lymphome non hodgkinien de l’adulte le plus fréquent, représentant 30 à 40 % de l’ensemble des lymphomes. Le pronostic apparait très hétérogène en fonction de différents facteurs liés au patient lui-même (notamment son âge et son statut de performance) et aux caractéristiques de sa maladie. D’abord basée sur le seul stade Ann-Arbor développé en 1971, la stratification pronostique s’est ensuite enrichie avec l’index pronostique international (IPI) élaboré en 1993, et révisé en 2007 après l’introduction du rituximab (R-IPI). Depuis, de très nombreux facteurs pronostiques ont été identifiés, basés sur les caractéristiques morphologiques (aspect immunoblastique ou non), immunohistochimiques (cellule d’origine, sur expression des protéines MYC/BCL2, expression de la protéine TP53, expression du CD30, du CD5, de PD-1 et/ou PD-L1, index de prolifération), et moléculaires (remaniement des genes MYC/BCL2/BCL6 et profil mutationnel) des DLBCL, et plus récemment à partir de l’imagerie fonctionnelle (volume tumoral métabolique total) ou de l’ADN tumoral circulant. Tous ces éléments peuvent être pris en compte dans la réflexion sur la prise en charge des patients lors des réunions de concertation pluridisciplinaire, bien que le rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone (R-CHOP) reste, en 2021, le traitement de référence des DLBCL.