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Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement

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Les activités de pharmacie clinique ont-elles un impact sur le taux de ré-hospitalisation des patients âgés admis pour chute en unité de médecine d’urgences des personnes âgées (MUPA) ? Volume 19, numéro 1, Mars 2021

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
1 Pharmacie à usage intérieur, CHU de Limoges, Limoges, France
2 CHU de Limoges, Pôle HU gérontologie clinique, Limoges, France
3 Université de Limoges ; IFR 145 GEIST ; Laboratoire de recherche sur le vieillissement et la santé digitale ; UR Unilim VieSante, Limoges, France
4 Université de Limoges ; IFR 145 GEIST ; Institut d’épidémiologie neurologique et de neurologie tropicale; Inserm, UMR 1094 Neuroépidemiologie tropicale, Limoges, France
* Correspondance

Objectif : évaluer l’impact des activités de pharmacie clinique sur le taux de ré-hospitalisations, non programmées, des patients âgés (75 ans ou plus) admis à la médecine d’urgence de la personne âgée (MUPA) pour chute. Méthode : étude pilote, longitudinale et comparative (groupe bénéficiant des activités de pharmacie clinique et groupe contrôle). Critères de jugement : taux de ré-hospitalisation non programmée au CHU de Limoges à 90 jours (principal), 30 jours, 72 h (secondaires) et estimation des coûts économisés associés. Résultat : 252 patients inclus. Une diminution significative du taux de ré-hospitalisations a été retrouvée à 90 jours (odds ratio = 0,45 (IC95 % 0,26–0,79) p = 0,005), 30 jours (p = 0,035) et 72 h (p = 0,041) dans le groupe intervention. Une moyenne de 37 770 euros sur les 5 mois et demi de l’étude ont été économisés (21 ré-hospitalisations évitées). Conclusion : nos résultats soulignent l’impact positif de la pharmacie clinique sur la prévention des ré-hospitalisations non programmées chez les sujets âgés chuteurs.