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Environnement, Risques & Santé

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Méthodologie pour l’évaluation de la qualité de l’environnement des sites émetteurs d’éléments potentiellement toxiques (EPT) Volume 3, numéro 5, Septembre-Octobre 2004

Auteur
Institut national de la recherche agronomique (INRA), Centre de Versailles‐Grignon, Gestion des sites et des sols contaminés (GSC) Route de Saint‐Cyr, 78026 Versailles cedex <prost@versailles.inra.fr>

Un grand nombre d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) émettent dans leur environnement, de manière diffuse ou canalisée, des éléments potentiellement toxiques (EPT). Le contrôle des ICPE par les services de l’État (directions régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement, DRIRE ; directions départementales des Affaires sanitaires et sociales, DDASS ; direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, DGCCRF, etc.) se traduit par la demande d’études destinées à l’évaluation des risques encourus par les riverains et par la recherche de solutions pour y remédier. Quel que soit l’objectif des études demandées (évaluation des risques sanitaires, étude détaillée des risques…), elles comprennent toutes un volet dédié à la caractérisation de l’environnement du site. L’originalité de la méthodologie proposée réside dans le fait que les prélèvements de sols, d’eau et de végétaux et les analyses sont effectués de manière à acquérir les données objectives nécessaires pour répondre aux questions posées. Ces questions concernent en particulier : l’extension spatiale de la pollution historique et actuelle ; l’origine des EPT présents dans la terre (mise en évidence des facteurs de confusion s’ils existent) ; la spéciation des EPT ; la mobilité dans le sol et la biodisponibilité pour les végétaux des EPT présents dans la terre. C’est ce à quoi la méthodologie présentée ici est consacrée.