JLE

Environnement, Risques & Santé

MENU

L’évaluation de la sécurité chimique dans REACH : principes et premiers retours d’expérience Volume 16, numéro 2, Mars-Avril 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
1 ANSES
4, rue Pierre et Marie Curie
94701 Maisons-Alfort Cedex
France
2 Institut des sciences de la communication (UMS 3665)
CNRS/Université Paris Sorbonne/UPMC
20, rue Berbier du Mets
75013 Paris
France
3 Laboratoire d’analyses de surveillance et d’expertise de la Marine de Toulon
BCRM Toulon – BN TOULON/LASEM – BP61
83800 Toulon Cedex 9
France
* Tirés à part

L’évaluation de la sécurité chimique (CSA) est une méthode instaurée par le règlement REACH (Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals), appliquée pour les substances chimiques produites ou importées en Europe à plus de 10 tonnes par an. Dans un premier temps, les principes de cette méthode et les similitudes avec les méthodes d’évaluation quantitative des risques sanitaires (EQRS) et d’évaluation du risque chimique pratiquées dans d’autres contextes réglementaires (santé environnementale ou santé au travail) seront présentés. Dans un second temps, sont discutées certaines limites et améliorations qui apparaissent souhaitables à l’issue des premières évaluations de dossiers conduites par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : la qualité inégale des dossiers d’enregistrement, la caractérisation de l’exposition des travailleurs, l’applicabilité des mesures de gestion des dossiers d’enregistrement sur le terrain et, pour finir, l’utilisation d’indicateurs toxicologiques préexistants à la constitution du dossier. Si le règlement REACH permet la constitution d’une base de données unique sur les dangers et les risques présentés par les milliers de substances chimiques présentes sur le marché européen, cet article propose également plusieurs axes d’amélioration de la qualité des informations, particulièrement souhaitables dans la perspective de la dernière échéance d’enregistrement des substances produites entre 1 et 100 t/an, fixée au 31 mai 2018.