Environnement, Risques & Santé
MENUÉvaluation de la contamination de plantes potagères cultivées dans un environnement potentiellement pollué : contexte actuel et propositions d’outils opérationnels Volume 7, numéro 3, Mai-Juin 2008
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- Mots-clés : base de données, collecte des données, contamination des aliments, évaluation risque sanitaire, oligoéléments, plantes potagères, polluants de l’environnement
- DOI : 10.1684/ers.2008.0151
- Page(s) : 203-8
- Année de parution : 2008
La présence de potagers à proximité d’installations industrielles amène souvent à examiner, lors des diagnostics environnementaux, les teneurs en polluants accumulés dans les plantes potagères consommées par la population. Plusieurs approches sont envisageables pour évaluer les teneurs en contaminants des organes comestibles (mesure directe dans la plante, modélisation des transferts de polluant…). Cependant, jusqu’à ce jour, peu d’outils opérationnels ont été développés pour guider les techniciens de l’environnement à mener ce volet spécifique des diagnostics. L’analyse des pratiques actuelles et le relevé de lacunes existantes ont amené l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), en collaboration avec des organismes d’études et de recherches, à engager plusieurs actions complémentaires visant à élaborer et mettre des outils appliqués à disposition des opérateurs. L’objet de cette publication est de présenter une première synthèse de ces travaux et en particulier les deux nouveaux outils qui ont été développés : i) un guide d’échantillonnage de plantes potagères qui propose une démarche globale, intégrant la diversité des situations environnementales et visant à mesurer les teneurs en polluants ; ii) une base de données renseignant sur les transferts de polluants métalliques dans les organes consommés de plantes potagères. Cette base centralise les données environnementales des recherches récemment publiées et portant sur la contamination de ces plantes par des éléments traces métalliques (ETM). Elle est conçue pour être enrichie par de nouvelles données provenant des publications scientifiques ou par des informations acquises sur le terrain au travers de diagnostics. Cette centralisation et cette capitalisation des données constituent donc un élément moteur pour valoriser le retour d’expérience dans cette démarche.