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Bulletin du Cancer

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Utilisation de la technique du ganglion sentinelle dans la prise en charge du mélanome malin cutané : expérience préliminaire Volume 91, numéro 7, Juillet - Août 2004

Auteurs
Département de chirurgie, Centre Alexis-Vautrin, avenue de Bourgogne, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, Service des isotopes, Hôpitaux de Nancy, Brabois, rue du Morvan, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, Département d’anatomopathologie, Centre Alexis-Vautrin, avenue de Bourgogne, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, Département d’oncologie médicale, Centre Alexis-Vautrin, avenue de Bourgogne, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, Département d’ORL, Centre Alexis-Vautrin, avenue de Bourgogne, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, F. Marchal.

Le but de cette étude était d’évaluer l’apport de la technique de détection du ganglion sentinelle (GS) dans la prise en charge des patients présentant un mélanome malin cutané (MM). Soixante-trois patients porteurs de MM de stade 1 ont été opérés entre mars 1999 et janvier 2003. La recherche du GS a fait appel à une lymphoscintigraphie et à une injection de bleu patenté peropératoire. L’étude a concerné 31 hommes et 32 femmes. Les lésions étaient réparties de la façon suivante : membre supérieur (9), membre inférieur (24), tronc (19), tête et cou (11). Le taux d’identification du GS a été de 98 %. Un site de drainage inhabituel a été constaté dans 13 % des cas. Le nombre moyen de ganglions prélevés a été de 3,6 [0-15]. Une atteinte ganglionnaire histologique a été trouvée chez 14 patients (22 %), neuf fois sous forme de micrométastases. Le taux de faux négatifs a été de 12,5 % avec un recul médian de 14 mois. En conclusion, la lymphoscintigraphie avec imagerie préopératoire et détection peropératoire par sonde, combinée à une injection de bleu patenté, paraît être une technique fiable pour individualiser le premier relais ganglionnaire de drainage d’un MM.