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Annales de Biologie Clinique

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Surveillance biologique des antagonistes de la vitamine K chez le patient âgé Volume 72, numéro 2, Mars-Avril 2014

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 Service d’hématologie biologique, Hôpital européen Georges Pompidou (AP-HP), Paris, France
2 Court séjour gériatrique, Hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine, France
3 Inserm UMR S765, Sorbonne Paris Cité, Université Paris Descartes, Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques, Paris, France
* Tirés à part

Les patients âgés, souvent polypathologiques et polymédiqués sont des sujets fragiles à haut risque hémorragique et thrombotique. Les antagonistes de la vitamine K (AVK) étant des anticoagulants à marge thérapeutique étroite, leur surveillance biologique revêt une importance particulière pour éviter les surdosages et limiter le risque d’un accident hémorragique dont les conséquences peuvent être dramatiques voire fatales dans cette tranche d’âge. Le recours à des schémas posologiques spécifiques du sujet âgé permet de limiter les surdosages pendant la période d’instauration du traitement. Une fois l’équilibre atteint, l’INR doit être contrôlé plus fréquemment lors d’affection intercurrente aiguë ou lors de modification du traitement médicamenteux. L’information et l’éducation thérapeutique sont primordiales, notamment dans la population gériatrique : la qualité de l’information retentit sur la qualité de l’équilibre du traitement par AVK. Même si actuellement l’utilisation d’anticoagulants directs anti-Xa ou anti-IIa se répand, les AVK resteront largement prescrits chez ces patients qui sont fréquemment insuffisants rénaux sévères.