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Annales de Biologie Clinique

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Cinétique de libération de la présepsine (sCD14-ST) par des cellules monocytaires macrophagiques circulantes et par une lignée monocytaire Volume 74, numéro 1, Janvier-Février 2016

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3
Auteurs
1 Service de diagnostic biologique automatisé, Groupe hospitalier Broca Cochin Hôtel-Dieu, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, France
2 Service d’hématologie, Groupe hospitalier Broca Cochin Hôtel-Dieu, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, France.
3 Faculté de médecine, Université Paris Descartes, Paris, France
4 Service de bactériologie, Groupe hospitalier Broca Cochin Hôtel-Dieu, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, France
5 UMR 1124 pharmacologie, toxicologie et signalisation cellulaire, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Paris, France
6 Service d’accueil des urgences, Groupe hospitalier Broca Cochin Hôtel-Dieu, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, France
* Reprints

La présepsine est proposée comme marqueur biologique d’aide au diagnostic précoce de l’infection systémique. On sait peu de choses de sa cinétique. Dans ce travail, nous avons étudié l’évolution de la concentration de présepsine après stimulation par le lipopolysaccharide (LPS) de cellules périphériques mononucléées (PMNC) provenant de 5 volontaires sains et d’une lignée cellulaire humaine de cellules monocytes (THP1). Une exposition de PMNC au LPS (100 ng/mL) induit une augmentation des concentrations médianes de présepsine dès la première heure (+ 31 %, p = 0,007), de manière concomitante à l’augmentation de l’IL- 6. Dans les cellules THP1, la présepsine a également été détectée dès la première heure après exposition au LPS, atteignant un pic à 3 heures. En conclusion, nous rapportons ici que la présepsine, un marqueur potentiel de la réponse de l’hôte aux bactéries, est rapidement sécrétée par des PMNC et dans une lignée cellulaire monocytaire après exposition au LPS. Nos résultats pourraient confirmer l’utilité potentielle de la présepsine comme un marqueur précoce de pathologie infectieuse chez l’homme.