JLE

Annales de Biologie Clinique

MENU

Place de la cytogénétique dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes : actualisation par le Groupe francophone de cytogénétique hématologique (GFCH) Volume 74, numéro 5, Septembre-Octobre 2016

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 Laboratoire d’hématologie, Génétique des hémopathies, IUCT-O, Toulouse, France
2 Laboratoire d’hématologie-cytogénétique, Hôpital Haut-Lévêque, CHU de Bordeaux, Pessac, France
3 Laboratoire central d’hématologie, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
4 Département de génétique, Hôpital Timone, APHM, Aix Marseille Université, Marseille, France
5 Laboratoire de cytogénétique et biologie moléculaire, Institut Paoli-Calmettes, Marseille, France
6 Laboratoire de cytogénétique, Centre de transfusion sanguine, Le Chesnay, France
* Tirés à part

Le caryotype est un examen indispensable lors de l’évaluation d’une leucémie aiguë myéloïde (LAM) au diagnostic car les anomalies cytogénétiques détectées constituent l’un des plus puissants facteurs pronostiques indépendants de cette pathologie. Il fait partie intégrante du choix du traitement dans les essais thérapeutiques. Tous les chromosomes peuvent être remaniés, certaines anomalies chromosomiques sont récurrentes et sont dans certains cas associées à un type cytologique bien défini. Dans environ 40 % des cas, le caryotype est normal et le bilan diagnostique doit alors être complété par des études en biologie moléculaire qui permettent d’affiner le pronostic de ces patients. La place du caryotype est plus limitée dans le suivi des LAM du fait d’une sensibilité limitée mais il garde tout son intérêt lors de la prise en charge des rechutes. Depuis 2001 la classification OMS (Organisation mondiale de la santé) des hémopathies intègre les données de la cytogénétique. La prise en charge optimale d’une LAM ne peut donc pas être adéquate sans les résultats du caryotype éventuellement complétés par de la cytogénétique moléculaire (FISH).