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Annales de Biologie Clinique

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Pertinence des prescriptions de PSA total et de PSA libre Volume 76, numéro 6, Novembre-Décembre 2018

Tableaux

Auteurs
1 Institut d’analyse génomique, Imagenome, Labosud-Groupe Inovie –Montpellier, France
2 Unité de recherche clinique, Clinique BeauSoleil, Montpellier France
3 Département de biochimie, CHU Nîmes, France
4 Laboratoire de biochimie médicale, CHU, Besançon, France
5 Laboratoire Oriade-Noviale, Grenoble, France
6 Service de biochimie clinique et génétique, CHU Créteil, AP-HP, France
* Tirés à part

Le PSA total (PSAT) fait l’objet de critiques récurrentes quant à son efficacité pour détecter précocement le cancer de la prostate. Celles-ci, largement reprises dans et hors de la communauté médicale, ont amené à une diminution des prescriptions. Des recommandations contre l’utilisation du PSAT pour le dépistage ont été émises en France et dans la plupart des pays. Aux USA, la baisse importante de l’usage du PSAT depuis 2004 a induit une augmentation des diagnostics de cancers avancés, ce qui a amené les autorités à faire marche arrière. Le groupe de travail américain pour la médecine préventive recommande désormais aux hommes âgés de 55 à 69 ans de prendre une décision individuelle au sujet du dépistage du cancer de la prostate avec leur clinicien. Le but de ce travail est de résumer les bonnes pratiques pour l’usage du PSAT et libre aux vues de ces dernières données.