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Annales de Biologie Clinique

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Mesure de la capacité antioxydante globale du plasma : une revue critique Volume 72, numéro 4, Juillet-Août 2014

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
1 Service de chirurgie cardiovasculaire et Credec, Université de Liège-CHU de Liège, Belgique
2 Laboratoire Mouvement sport santé (EA1274), Université de Rennes 1, France
3 Université Libre de Bruxelles, Faculté de pharmacie, Bruxelles, Belgique
* Tirés à part

Dans un cadre de prévention potentielle des maladies cardiovasculaires et des cancers, les professionnels de la santé s’intéressent de plus en plus à la mesure sanguine des antioxydants (vitamines C et E, caroténoïdes, glutathion, coenzyme Q10, enzymes antioxydantes…). Le problème majeur de ces analyses est leur coût d’autant que celui-ci est souvent à la charge du patient. À la demande des professionnels de la santé, les laboratoires de biologie médicale proposent un test plus général : la mesure de la capacité antioxydante globale (CAG) du plasma, en remplacement de la mesure individuelle des antioxydants. Le présent travail montre que ce test présente de très nombreuses lacunes dont la principale est qu’il est essentiellement dépendant de la concentration plasmatique en acide urique et en protéines. Sur la base de neuf arguments, nous montrons que la mesure de la CAG du plasma ne peut en aucun cas être un marqueur d’un stress oxydant chez un individu ni conduire à la décision de prescrire tel ou tel complément alimentaire antioxydant.