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Annales de Biologie Clinique

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Les pathologies microcristallines et les techniques de physicochimie : quelques avancées Volume 73, numéro 5, Septembre-Octobre 2015

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

Tableaux

Auteurs
1 Laboratoire de chimie de la matière condensée de Paris, CNRS, UPMC, Collège de France, Paris, France
2 Laboratoire de physique des solides, Université Paris XI, Orsay, France
3 Service d’explorations fonctionnelles multidisciplinaires, AP-HP, Hôpital Tenon, Paris, France
4 Inserm, UMR S 1155, Hôpital Tenon, Paris, France
* Tirés à part

Cette mise au point a pour objet de dépeindre les avancées récentes effectuées pour la caractérisation des pathologies microcristallines grâce à la mise en œuvre de techniques de physicochimie. Pour le clinicien, cette nouvelle opportunité permet, pour certaines pathologies sévères, de poser un diagnostic précoce et d’initier rapidement un traitement médical spécifique évitant, par exemple, dialyse et greffe de rein lorsque ces pathologies détruisent des reins par cristallisation. À ce jour, plus de 400 biopsies de reins contenant des cristaux ont déjà bénéficié d’une telle approche. L’ensemble des données permet une description précise de la physicochimie associée, étape incontournable si l’on désire comprendre en détail les processus biochimiques responsables de leur formation. L’extension de ces études à des pathologies microcristallines touchant d’autres organes tels que la prostate, le pancréas, la thyroïde ou le sein, en étroite collaboration avec différentes équipes médicales françaises et étrangères, ouvre de nouvelles perspectives au plan de la physiopathologie de ces cristallisations et de leurs conséquences. En effet, les cristaux générés dans différents contextes pathologiques ne sont pas seulement les témoins de la pathologie. Ils ont un effet propre sur l’organe où ils s’accumulent et participent à son dysfonctionnement. Après avoir esquissé le formalisme de deux techniques, la microscopie électronique à balayage et la microspectroscopie infrarouge à transformée de Fourier, incluant le recours au rayonnement synchrotron, qui jouent un rôle-clé dans cette recherche, quelques exemples sont donnés.