Annales de Biologie Clinique
MENULes anticoagulants oraux directs : quelle est la place de la biologie dans leur suivi et/ou leur utilisation ? Volume 74, numéro 1, Janvier-Février 2016
Auteurs
1 Service d’hématologie biologique, Hôpital européen Georges Pompidou, AP-HP, Paris, France
2 Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, France
3 Inserm UMR-S1140, Paris, France
* Tirés à part
- Mots-clés : anticoagulants oraux directs, rivaroxaban, dabigatran, apixaban, suivi biologique
- DOI : 10.1684/abc.2015.1110
- Page(s) : 69-77
- Année de parution : 2016
Les anticoagulants oraux directs (AOD), anti-IIa ou anti-Xa directs, sont destinés à être largement utilisés dans le traitement de la maladie thromboembolique veineuse ou dans la fibrillation atriale en remplacement des antivitamines K (AVK). Malgré des propriétés pharmacologiques prévisibles, le risque hémorragique spontané ou provoqué des AOD demeure une préoccupation majeure. Ainsi, après quelques années de flou concernant le rôle du bilan biologique dans le suivi des AOD, l’apport de la biologie et plus particulièrement du bilan d’hémostase est maintenant établi et primordial pour appréhender le risque hémorragique avant chirurgie ou en cas d’hémorragies.