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Annales de Biologie Clinique

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Interférence analytique dans le suivi thérapeutique du méthotrexate Volume 74, numéro 3, Mai-Juin 2016

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteurs
1 Laboratoire central de biochimie, Hôpital Robert Debré, CHU de Reims, Reims, France
2 Laboratoire de biochimie médicale et de biologie moléculaire, UMR CNRS 7369, Faculté de médecine, Reims, France
3 Laboratoire de pharmacologie et toxicologie, Hôpital Maison Blanche, CHU de Reims, Reims, France
4 SFR Cap-Santé-EA3801-Université de Reims, Laboratoire de pharmacologie médicale, Faculté de médecine, Reims, France

Le méthotrexate est un anti-néoplasique cytostatique employé à fortes doses dans certaines pathologies tumorales. Compte tenu de son action anti-métabolite, il possède de nombreux effets indésirables nécessitant un suivi thérapeutique pharmacologique réalisé 24 h, 48 h et 72 h après le début de la perfusion. En cas de surexposition, le traitement de choix est l’injection de l’antidote du méthotrexate : la carboxypeptidase G2 qui dégrade spécifiquement et rapidement le méthotrexate en métabolite inactif, le DAMPA. La technique FPIA sur automate TDx (Abbott™) était largement employée pour réaliser ce suivi thérapeutique. Cet immuno-dosage présentait une réactivité croisée importante entre le méthotrexte et le DAMPA surestimant largement la concentration résiduelle par rapport à la méthode de référence (CLHP/SM). Un nouvel immuno-dosage est maintenant disponible sur automate Architect (Abbott™) pour remplacer l’automate TDx. Il présente la même réactivité croisée nécessitant une vigilance du biologiste lors de la validation du suivi thérapeutique après injection de carboxypeptidase G2. La connaissance de l’injection éventuelle de cet antidote est indispensable pour proposer la technique la plus adaptée au suivi thérapeutique du patient.