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Annales de Biologie Clinique

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Intérêts et limites de la méthodologie six sigma au laboratoire de biologie médicale Volume 75, numéro 1, Janvier-Février 2017

Auteurs
1 LBM BioRhone, Roussillon, France ; ProBioQual, Lyon, France
2 LBM LXBIO, Rodez, France
3 LBM Canarelli Colonna Fernandez, Ajaccio, France
4 LBM Isibio, Meximieux, France
5 LBM Biomnis, Lyon, France
* Tirés à part

L’accréditation obligatoire des laboratoires de biologie médicale selon la norme ISO 15 189 incite à développer de véritables outils de pilotage des performances des méthodes, mais aussi à optimiser la gestion des contrôles internes de qualité. La méthodologie six sigma est une approche de plus en plus fréquemment utilisée dans les logiciels de gestion de la qualité et dans la littérature. Cet article propose de discuter des principaux facteurs d’influence del’indice sigma (choix de l’erreur totale, approche retenue de la justesse) et de comparer les performances de différents automates sur la base de cet outil. La stratégie six sigma permet d’argumenter la politique de gestion des CIQ au laboratoire. L’étude comparative des sigma n’a pas démontré de différence significative de performance analytique entre les 4 automates. Des résultats similaires de sigma ont été obtenus quelle que soit l’approche de la justesse considérée (EEQ ou CIQ). La difficulté principale réside dans l’absence de recommandations officielles concernant la définition consensuelle du budget d’erreur totale acceptable. Malgré cet inconvénient, cette comparaison indique que les difficultés analytiques rencontrées avec certains mesurandes sont les mêmes quel que soit l’analyseur considéré.