JLE

Annales de Biologie Clinique

MENU

Evaluation du dispositif BD QuikHeelTM pour le prélèvement capillaire chez le nouveau-né Volume 59, numéro 5, Septembre - Octobre 2001

Auteurs
Groupe hospitalier de l'Institut catholique, Laboratoire, Hôpital St-Philibert, 115, rue du Grand-But, 59462 Lomme cedex
  • Page(s) : 647-50
  • Année de parution : 2001

Le prélèvement capillaire est depuis longtemps une alternative au prélèvement veineux, surtout en pédiatrie lorsque le volume de sang nécessaire est minime (tests de dépistage, contrôle d'une glycémie, d'une bilirubinémie...). Depuis quelques années, la pratique du prélèvement capillaire chez le nouveau-né cède la place à celle du prélèvement veineux. La principale raison évoquée est une meilleure « prise en charge de la douleur » grâce à l'utilisation d'une pommade anesthésiante [1]. Néanmoins, depuis plus de trente ans, les tests de dépistage à la naissance sont réalisés à partir de sang capillaire prélevé au talon et recueilli sur des cartes de papier filtre. Cette simplicité du prélèvement est l'une des clés du succès des programmes de dépistage [2]. Malgré la tentation de plus en plus pressante d'utiliser la voie intraveineuse, les difficultés de standardiser dans ce cas le volume de sang recueilli sans surcharger la carte de papier filtre (risque de faux positifs) est une des raisons du maintien de la recommandation de n'utiliser que le prélèvement capillaire au talon. Afin de pouvoir justifier le maintien de cette recommandation, le présent travail a eu pour but d'évaluer un nouveau dispositif de prélèvement, dit « dispositif de sécurité » par comparaison à une lancette « conventionnelle » et au prélèvement veineux. En effet, les travaux concluant que le prélèvement capillaire est douloureux utilisaient des lancettes « conventionnelles » [1].