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Annales de Biologie Clinique

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Contribution des autoanticorps IgM anti-SGPG par Elisa Bühlmann au diagnostic de 147 neuropathies périphériques démyélinisantes associées à une IgM monoclonale Volume 65, numéro 4, Juillet-Août 2007

Auteurs
Centre de biologie et pathologie est, Hospices civils de Lyon, Service de neurobiologie, Groupement hospitalier Est, Lyon Bron, Service d’électromyographie et de pathologie neuromusculaire, Hospices civils de Lyon, Groupement hospitalier Est, Hôpital neurologique, Lyon Bron, Service d’explorations fonctionnelles du système nerveux, Hospices civils de Lyon, Groupement hospitalier Nord, Lyon, Service d’exploration et de consultations neurologiques, Hospices civils de Lyon, Groupement hospitalier Lyon Sud, Pierre Bénite, Service de neurologie, CHU de St Étienne, Hôpital Bellevue, St Étienne

L’activité autoanticorps des IgM monoclonales sériques vis-à-vis des nombreux constituants glycoconjugués du système nerveux périphérique est recherchée par différentes techniques, non standardisées et non validées cliniquement en utilisant différents autoantigènes cibles. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’utilité diagnostique de la nouvelle technique Elisa Bühlmann à identifier et à titrer les IgM anti-SGPG dans un groupe bien documenté de 147 sérums de neuropathies périphériques chroniques associées à une IgM monoclonale à activité anti-myéline et de 121 sérums de neuropathies périphériques contrôles. Les performances analytiques et diagnostiques de la technique sont comparées à celles obtenues par les techniques utilisées dans le laboratoire, la technique de référence de chromatographie en couche mince pour les IgM monoclonales anti-SGPG/SGLPG, l’immunofluorescence indirecte sur coupe de nerf pour les IgM monoclonales anti-gaine de myéline et l’Elisa IgM anti-MAG de Bühlmann. La technique Elisa de détection et de dosage des IgM anti-SGPG, simple et automatisable, se révèle la technique de choix en raison de sa sensibilité à 0,98 et sa spécificité à 0,98. Elle s’impose dans le diagnostic et le suivi des patients bénéficiant d’un traitement par rituximab.