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Annales de Biologie Clinique

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Calciurie des 24 heures, normes, régulations : à propos d’une cohorte de 317 témoins Volume 74, numéro 4, Juillet-Août 2016

Auteurs
1 Service de rhumatologie, CHU Toulouse, France
2 Service de biochimie, CHU Toulouse, France
3 Service de rhumatologie, CHG Cahors, France
4 Service de prise en charge de la ménopause, CHU Toulouse, France
5 Service d’explorations fonctionnelles physiologiques, CHU Toulouse, France
* Tirés à part

Sur une population témoin, nous avons dosé la calciurie des 24 heures afin d’établir des normes, en fonction du poids, de l’indice de masse corporelle (IMC) et de la ménopause. Enfin, par l’évaluation des apports calciques, le dosage du 25OHD, de la PTH, du CTX, du débit de filtration glomérulaire (DFG), nous avons voulu évaluer comment ces éléments pouvaient influencer la calciurie. Au total, 317 sujets de 55,82 ± 12,6 ans ont été étudiés : 249 femmes, dont 210 étaient ménopausées et 66 hommes. La calciurie des 24 heures était de 4,07 ± 2,53 mmol : 3,99 ± 2,89 chez l’homme, 3,54 ± 2,44 chez la femme non ménopausée, 4,18 ± 2,42 chez la femme ménopausée. La calciurie des 24 heures était plus basse chez les sujets de poids élevé que ce soient des hommes ou des femmes. Elle était positivement corrélée au 25OHD, au CTX, au DFG, à la calcémie et négativement à la PTH, à l’IMC et au poids. En conclusion, la calciurie est plus basse chez les sujets en surpoids, elle augmente après la ménopause. Les apports calciques alimentaires semblent peu impliqués dans l’explication des variations de la calciurie qui dépend essentiellement de la résorption osseuse, du DFG, des taux de vitamine D et de PTH.