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Annales de Biologie Clinique

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Biomarqueurs de toxicité et anomalies métaboliques dans les principales intoxications graves. Symptomatologie clinique et toxique. Le prélèvement conservatoire Volume 61, numéro 4, Juillet 2003

Auteurs
Laboratoire de pharmacocinétique et de toxicologie cliniques GH - Le Havre. Laboratoire de biochimie et de biologie moléculaire - CHRU - Lille. Laboratoire de biochimie - CH - Chambéry. Laboratoire de biochimie - CHRU - Nîmes. Laboratoire de biologie - CHR - Thionville. Laboratoire de toxicologie clinique - CHU - Liège. Unité de toxicologie clinique - CHRU - Grenoble. Laboratoire de biochimie-toxicologie - CH - Avignon. Laboratoire des services de réanimation - CHRU - Rennes. Laboratoire de toxicologie-pharmacologie - Hôpital Ambroise Paré - Boulogne Billancourt. Service de réanimation médicale - CHRU - Lille. Centre antipoison - CHRU - Lille. Laboratoire - CH - Pontoise. Laboratoire de biochimie - CH - Roanne

1Les membres du groupe de travail pluridisciplinaire « Toxicologie et biologie clinique » appartenant à la Société française de biologie clinique (SFBC), à la Société française de toxicologie analytique (SFTA), à la Société de toxicologie clinique (STC), proposent une aide méthodologique à l’intention des biologistes non spécialistes en toxicologie. Ils formulent également pour respecter les bonnes pratiques de laboratoire un certain nombre de recommandations. Trois documents de synthèse ont été élaborés. Ils concernent d’une part, les biomarqueurs de toxicité et les anomalies métaboliques dans les principales intoxications graves et, d’autre part, les symptômes cliniques essentiels correspondant à ces intoxications, enfin des recommandations sur le prélèvement conservatoire. Pour les biomarqueurs de toxicité, le tableau de synthèse concerne une cinquantaine de xénobiotiques : les principaux symptômes, les méthodes d’identification ou de dosage disponibles en urgence, les marqueurs biologiques utiles, la décision clinique correspondante, les dosages éventuels nécessaires à la prise en charge du patient, ainsi que l’antidote lorsque celui-ci existe. En ce qui concerne les techniques, le groupe propose un certain nombre de recommandations relatives au domaine clinique et médico-légal. Le groupe insiste également sur la nécessité de procéder dans certains cas à des prélèvements biologiques conservatoires dès la prise en charge du malade, prélèvements qui seront ou ne seront pas analysés en fonction du contexte et/ou de l’évolution de l’intoxication.