Figure 6
Interférence du virus de l’hépatite E (VHE) avec la réponse antivirale innée de l’hôte. L’ARN double brin, intermédiaire de réplication du VHE, est principalement reconnu par RIG-I. La protéase (Pro) dé-ubiquitine RIG-I et TBK-1, limitant leur activation. ORF3 semble avoir un effet contraire puisque son interaction avec RIG-I stimule la production d’interférons (IFN) in vitro. Le domaine X inhibe la phosphorylation d’IRF3. L’inhibition n’est pas totale et des IFN (essentiellement de type III) sont produits. Les IFN sécrétés se fixent à leurs récepteurs à la surface des cellules infectées et induisent l’expression des interferon stimulated genes (ISG) via la voie JAK/STAT de façon autocrine et paracrine. Cependant, l’interaction d’ORF3 avec STAT1 semble limiter sa phosphorylation ainsi que la voie de signalisation, limitant l’expression des ISG. Figurent en rouge les protéines virales identifiées comme interférant avec la mise en place de la réponse immunitaire innée. IKKε : IκB-kinase-epsilon ; IRF3 : interferon regulatory protein 3 ; IRF9 : interferon regulatory protein 9 ; ISG : interferon stimulated genes ; ISRE : interferon stimulated response element ; K63-Ub : ubiquitination de la lysine en position 63 de RIG-I ou TBK-1 ; MAVS : mitochondrial antiviral-signaling protein ; MDA5 : melanoma differentiation-associated protein 5 ; TBK-1 : TANK binding kinase 1 ; P : phosphorylation ; Pro : protéase ; RIG-I : retinoic acid-inducible gene I ; X : domaine X.