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Virologie

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Hepatitis E virus: from the infected organism to the cellular response Volume 22, issue 5, Septembre-Octobre 2018

Figure 1

Arbre phylogénétique basé sur les séquences de génomes complets disponibles du virus de l’hépatite E (VHE). Les séquences ont été alignées en utilisant le logiciel ClustalW. L’arbre phylogénétique a été obtenu avec la méthode de Neighbor-Joining (correction de Kimura à deux paramètres). L’espèce Orthohepevirus A est divisée en huit génotypes : les génotypes 1 et 2 sont strictement humains tandis que les génotypes 3 à 8 possèdent un réservoir animal. Plusieurs sous-génotypes (désignés par une lettre) ont été décrits pour les génotypes 1 à 4.

Figure 2

Répartition géographique des principaux génotypes du virus de l’hépatite E (VHE). Le génotype 4 est retrouvé de façon ponctuelle en Europe.

Figure 3

Évolution des paramètres biologiques lors de l’infection aiguë par le virus de l’hépatite E. Ag : antigène ; ALAT : alanine aminotransférases ; Ig : immunoglobuline ; VHE : virus de l’hépatite E.

Figure 4

Organisation du génome du virus de l’hépatite E (VHE) pour les génotypes 1 à 4. 7mG : coiffe ; MT : méthyltransférase ; Y : domaine Y ; Pro : protéase ; PPR : région riche en proline ; X : domaine X ; Hel : hélicase ; Pol : ARN polymérase-dépendante de l’ARN ; polyA : queue polyadénylée.

Figure 5

Cycle de réplication du virus de l’hépatite E (VHE). ESCRT : endosomal sorting complexes required for transport ; ORF2g : forme libre glycosylée d’ORF2 ; ORF2i : forme infectieuse non glycosylée d’ORF2 s’assemblant pour former la capside.

Figure 6

Interférence du virus de l’hépatite E (VHE) avec la réponse antivirale innée de l’hôte. L’ARN double brin, intermédiaire de réplication du VHE, est principalement reconnu par RIG-I. La protéase (Pro) dé-ubiquitine RIG-I et TBK-1, limitant leur activation. ORF3 semble avoir un effet contraire puisque son interaction avec RIG-I stimule la production d’interférons (IFN) in vitro. Le domaine X inhibe la phosphorylation d’IRF3. L’inhibition n’est pas totale et des IFN (essentiellement de type III) sont produits. Les IFN sécrétés se fixent à leurs récepteurs à la surface des cellules infectées et induisent l’expression des interferon stimulated genes (ISG) via la voie JAK/STAT de façon autocrine et paracrine. Cependant, l’interaction d’ORF3 avec STAT1 semble limiter sa phosphorylation ainsi que la voie de signalisation, limitant l’expression des ISG. Figurent en rouge les protéines virales identifiées comme interférant avec la mise en place de la réponse immunitaire innée. IKKε : IκB-kinase-epsilon ; IRF3 : interferon regulatory protein 3 ; IRF9 : interferon regulatory protein 9 ; ISG : interferon stimulated genes ; ISRE : interferon stimulated response element ; K63-Ub : ubiquitination de la lysine en position 63 de RIG-I ou TBK-1 ; MAVS : mitochondrial antiviral-signaling protein ; MDA5 : melanoma differentiation-associated protein 5 ; TBK-1 : TANK binding kinase 1 ; P : phosphorylation ; Pro : protéase ; RIG-I : retinoic acid-inducible gene I ; X : domaine X.