Figures
Figure 1.
Calcul de l’identité par descendance à partir d’un pedigree. Le cercle gris est l’individu à partir duquel les identités génomiques sont calculées. Les cercles sont féminins et les carrés sont masculins. La ligne noire pointillée relie la personne centrale à son frère ; ils partagent 1/2 de leur matériel génétique puisqu’ils reçoivent 1/2 génome de leur mère et 1/2 de leur père. Leur matériel génétique identique est donc (1/2)2 + (1/2)2 = 1/2. Simplement, lorsque la ligne pointillée traverse un individu, cette identité est divisée en 2. Par exemple, avec les grands-parents ou les oncles/tantes, l’identité est 1/2 × 1/2 = 1/4. La ligne pointillée rouge joignant deux cousins marque une identité génomique de 1/8.
Figure 1.
Figure 2.
Divers gènes, impliqués dans diverses cascades physiologiques, conduisent à plusieurs troubles apparemment non liés, faisant probablement suite initialement soit à un dialogue immunologique mère-embryon défectueux, soit peut-être, plus rarement, au défaut d’un gène du développement du placenta. Malgré ces dysfonctionnements hétérogènes, la réponse maternelle se traduit par des symptômes de prééclampsie, illustrant ainsi la complexité étiologique cachée de cette maladie. Cette intrication suggère que des groupes homogènes de patients sont en fait extrêmement difficiles à constituer pour les analyses génétiques.
Figure 2.
Figure 3.
Diverses interprétations de l’étiologie de la PE. Le rectangle bleu représente le spectre physiopathologique de la maladie. La deuxième ligne représente le rôle joué dans la maladie par l’environnement et par la génétique (environ 50 %). En violet, les informations sur les gènes provenant des analyses de liaison dans les familles et les variantes des gènes candidats, en jaune les gènes identifiés à partir des études d’association à l’échelle du génome. La plupart des informations génétiques restent à découvrir. Dans le dernier rectangle se trouve l’hypothèse d’une interaction complexe et continue entre la partie environnementale et génétique, conduisant à une difficulté croissante à identifier précisément les gènes responsables.
Figure 3.
Author
* Tirés à part : D. Vaiman
This review summarises the issues raised by recent advances in the genetics of pre-eclampsia (PE), and in particular highlights the clear discrepancy between the high heritability of this disease (~50%) and the variance explained by the handful of genes identified, through various approaches (genome wide associations studies, genetic linkage analysis in families and analysis of genetic variants present in candidate genes). A broader examination of missing heritability in complex traits is presented. The aim of this article is to provide a personal view of some of the major issues raised by genetic studies of preeclampsia in relation to important questions about the heritability of complex phenotypes.