JLE

Médecine thérapeutique

MENU

Utilisation d’une banque de données auscultatoires : vers une école de l’auscultation Volume 20, issue 2, Avril-Mai-Juin 2014

Figures


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tables

Authors
1 Unité Inserm 1434, centre d’investigation clinique, 67 000 Strasbourg, France
2 Université de Strasbourg, hôpital de Hautepierre, département de Neurologie, 1 avenue Molière, 67200 Strasbourg, France
3 Centre Hospitalier Régional de Haguenau, département de Cardiologie, 67500 Haguenau, France
4 Université de Strasbourg, nouvel hôpital civil, département de Pneumologie, 67000 Strasbourg, France
5 Université de Strasbourg, hôpital civil, clinique médicale B, service de Médecine interne, 67091 Strasbourg cedex, France
6 Université de Strasbourg, département de Pédagogie médicale et laboratoire de recherche pédagogique des sciences de la santé (LARPESS), 67084 Strasbourg, France
* Tirés à part

L’apprentissage de l’auscultation est difficile et principalement empirique. Le projet d’Analyse de sons auscultatoires et pathologiques (ASAP) et celui d’une école de l’auscultation ont permis de constituer une base de données issue de l’auscultation cardiaque et pulmonaire. Ainsi, nous avons proposé à des étudiants et médecins hospitaliers de participer à une réflexion sur son utilisation lors de l’enseignement médical.

Notre étude a montré que les besoins d’enseignement étaient différents en deuxième et troisième années du diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM2 et DFGSM3). En DFGSM2, les étudiants ont besoin d’éduquer leur oreille et de comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués, ce qui peut se faire en intégrant le son à un cours ou sous forme de fiches permettant une approche physiopathologique didactique. En DFGSM3, les étudiants ont besoin d’être mis en situation de diagnostic, ce qui peut se faire sous forme de cas clinique à partir d’un diagnostic auscultatoire. Ce type de support, consultable sur internet, permettra ainsi de favoriser les échanges avec le maître de stage lors des stages cliniques de sémiologie et de voir l’ensemble des items au programme sans risquer de ne pas pouvoir ausculter un bruit, faute de patients.