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Médecine thérapeutique

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Dépistage et prévention de l’incontinence urinaire d’effort par les médecins généralistes chez la femme sportive occasionnelle : évaluation des pratiques professionnelles Volume 26, issue 4, Juillet-Août 2020

Figures


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tables

Author
Sage-femme CHU d’Angers
* Tirés à part

L’objectif de ce travail était d’établir un état des lieux des pratiques professionnelles et des connaissances des médecins généralistes sur le dépistage et la prévention de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) chez la femme sportive occasionnelle. Méthode : il s’agit d’une évaluation à l’aide de questionnaires en ligne ayant inclus des médecins généralistes de différents départements du 2 mars 2020 au 31 mai 2020. Le questionnaire a été adressé via un lien Limesurvey avec l’aide initiale du conseil de l’ordre des médecins du Maine-et-Loire (49) et de la Sarthe (72) puis dans un second temps grâce à notre réseau professionnel. Le questionnaire comportait 19 questions regroupées en quatre items (caractéristiques de la population, connaissances théoriques, pratiques professionnelles, développement futur). Résultats : sur 79 répondants, 37 questionnaires étaient exploitables car complets (27 femmes, 10 hommes). Parmi eux, 84 % de médecins généralistes avaient déjà fait face à une IUE chez une femme sportive occasionnelle ; 62 % déclaraient avoir une approche thérapeutique incluant un bilan périnéal avec séances de rééducation périnéale et 46 % réorientaient vers un spécialiste. Parmi les répondants, 24 % déclaraient aborder spontanément la prévention périnéale même si les conseils étaient globalement connus. Ce taux montait à 40 % en cas de plainte de la patiente. Enfin, 79 % des médecins estimaient leur formation initiale insuffisante sur ce sujet. Conclusion : les médecins généralistes dépistent aisément l’IUE mais effectuent peu de prévention systématique. Le manque de formation et de temps sont les deux causes principales retenues.