Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction
MENUTechniques d’analyse des gamètes et de l’embryon en biologie et génétique de la reproduction Volume 8, numéro 6, Novembre-Décembre 2006
Illustrations
- Mots-clés : intégrité de l’ADN, anomalie chromosomique, pathologie de la reproduction, échec PMA
- DOI : 10.1684/mte.2006.0021
- Page(s) : 388-94
- Année de parution : 2006
Le développement de la génétique moléculaire et l’amélioration des techniques de cytogénétique ont démontré le rôle fondamental des anomalies chromosomiques et de la dégradation de l’ADN dans les échecs de la reproduction. Dans l’espèce humain, les aberrations chromosomiques représentent la cause la plus importante de perte fœtale. En effet, elles sont responsables de la moitié des avortements spontanés survenus au-delà de la huitième semaine de grossesse. De plus, 5 % des « morts-nés » ont un caryotype anormal et 0,5 % des nouveau-nés sont porteurs d’aberrations chromosomiques. Ces pourcentages témoignent de la forte sélection exercée entre les premiers stades du développement embryonnaire et la naissance.En biologie et génétique de la reproduction, l’analyse des spermatozoïdes, des ovocytes non clivés, des zygotes non segmentés et bloqués à différents stades de la première division mitotique, ainsi que l’estimation de l’aneuploïdie et de l’apoptose de l’embryon précoce jusqu’au stade préimplantoire peuvent aider à comprendre la contribution pré- et postzygotique des anomalies chromosomiques dans les échecs de la procréation médicalement assistée.