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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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Techniques d’analyse des gamètes et de l’embryon en biologie et génétique de la reproduction Volume 8, numéro 6, Novembre-Décembre 2006

Auteurs
ATL R & D, Reproductive Biology & Genetics Laboratory, 78320 La Verriere, Département de Génétique, Laboratoire de Biologie, Clinique Clément, Le Blanc Mesnil, Laboratoire de FIV et de Cytogénétique, Hôpital Antoine Béclère, 92 000 Clamart, Laboratoire d’Eylau, 75016 Paris

Le développement de la génétique moléculaire et l’amélioration des techniques de cytogénétique ont démontré le rôle fondamental des anomalies chromosomiques et de la dégradation de l’ADN dans les échecs de la reproduction. Dans l’espèce humain, les aberrations chromosomiques représentent la cause la plus importante de perte fœtale. En effet, elles sont responsables de la moitié des avortements spontanés survenus au-delà de la huitième semaine de grossesse. De plus, 5 % des « morts-nés » ont un caryotype anormal et 0,5 % des nouveau-nés sont porteurs d’aberrations chromosomiques. Ces pourcentages témoignent de la forte sélection exercée entre les premiers stades du développement embryonnaire et la naissance.En biologie et génétique de la reproduction, l’analyse des spermatozoïdes, des ovocytes non clivés, des zygotes non segmentés et bloqués à différents stades de la première division mitotique, ainsi que l’estimation de l’aneuploïdie et de l’apoptose de l’embryon précoce jusqu’au stade préimplantoire peuvent aider à comprendre la contribution pré- et postzygotique des anomalies chromosomiques dans les échecs de la procréation médicalement assistée.