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Médecine thérapeutique

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Inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase-4 : place thérapeutique actuelle, perspectives et questions non résolues Volume 16, numéro 2, avril-mai-juin 2010

Auteur
Service de médecine interne, diabète et maladies métaboliques, Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 67091 Strasbourg Cedex

La panoplie des antidiabétiques oraux s'est récemment enrichie avec la mise à disposition des deux premiers représentants de la classe des inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidas-4 (DPP-4), la sitagliptine et la vildagliptine. En ralentissant la dégradation du glucagon like polypeptide-1 (GLP-1), ces médicaments stimulent la sécrétion d'insuline et freinent celle de glucagon de façon gluco-dépendante. Ils peuvent être associés à la metformine, aux thiazolidinediones et aux sulfamides hypoglycémiants. La réduction de l'HbA1c qu'ils engendrent (0,7 %) est légèrement inférieure à celle des sulfamides hypoglycémiants mais ils offrent l'avantage d'un risque nettement réduit d'hypoglycémies et d'une neutralité en termes d'évolution pondérale. Leur tolérance apparaît bonne jusqu'ici. Il restera à démontrer par des études cliniques d'événements que cette classe thérapeutique permet d'obtenir un contrôle glycémique plus durable que celui des sulfamides hypoglycémiants et que la balance bénéfices/risques à long terme est favorable.