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Médecine thérapeutique

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Evaluation de l’ostéoporose : mesure de la masse osseuse et marqueurs biologiques Volume 3, numéro 1, Janvier 1997

Auteurs
Service de rhumatologie et de pathologie osseuse, Inserm U. 403, Hôpital Édouard-Herriot, Lyon, France.

L’évolution démographique de la population occidentale conduit les praticiens à prendre en charge un nombre croissant de femmes âgées susceptibles d’être atteintes d’ostéoporose. De nouveaux moyens diagnostiques, plus performants et plus spécifiques que ceux qui la précédaient permettent actuellement d’optimiser leur prise en charge. Il est devenu utile, voire indispensable, de dépister ces femmes à double titre : individuel (afin de réduire les conséquences des fractures – douleur, handicap, préjudice esthétique...) et collectif (réduction des coûts de santé), puisque nous disposons de moyens thérapeutiques efficaces, de traitements hormonaux substitutifs et récemment des biphosphonates. Cependant, les experts « spécialistes de l’os » éprouvent des difficultés à s’accorder sur la définition des critères diagnostiques les plus sensibles et les plus spécifiques. L’ostéoporose se caractérise par une baisse de la masse osseuse avec altération de la micro-architecture conduisant à une augmentation du risque de fracture [1]. Ce risque, chez une femme de 50 ans, est de 30 à 40 % avec 19 % pour les fractures du col fémoral, 15,6 % pour les fractures vertébrales et 16 % pour les fractures de l’avant-bras [2].