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Médecine thérapeutique

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Pharmacologie des médicaments antiparkinsoniens Volume 3, numéro 3, Mars 1997

Auteurs
Laboratoire de pharmacologie médicale et clinique, Inserm U. 317, Faculté de médecine et Service de pharmacologie clinique, CHU, 37, allées Jules-Guesde, 31073 Toulouse cedex, France.

La maladie de Parkinson relève principalement d’un déficit dopaminergique central par dégénérescence nigrostriatale. La dopamine exerce normalement un tonus inhibiteur au niveau striatal. La perte cellulaire dopaminergique du locus niger diminue ce tonus inhibiteur, entraînant une hyperactivité glutamatergique et cholinergique secondaire (voir article de P. Damien). Le traitement cherche schématiquement à rétablir l’équilibre acétylcholine-dopamine à l’aide d’anticholinergique et/ou de médicaments dopaminomimétiques.