Hématologie
MENUL'activité de la 2-chlorodésoxyadénosine dans les hémolymphopathies malignes chroniques Volume 1, numéro 5, Septembre - Octobre 1995
Illustrations
- Mots-clés : 2-chlorodésoxyadénosine, leucémie lymphoïde chronique, leucémie à tricholeucocytes, maladie de Waldenström, lymphome non hodgkinien.
- Page(s) : 409-13
- Année de parution : 1995
La 2-chlorodésoxyadénosine (CdA) appartient, avec la fludarabine et la désoxycoformycine, à la famille des analogues des purines. Ces médicaments ont trouvé leur meilleure indication dans le traitement des hémolymphopathies malignes chroniques. Une seule cure de CdA permet d'obtenir une rémission complète chez la plupart des malades atteints de leucémie à tricholeucocytes. Cependant, des cellules malignes persistent dans toutes les moelles de rémission complète étudiées par PCR. Trente à 50% des malades atteints de lymphome malin en rechute ou réfractaires à la chimiothérapie conventionnelle répondent à la CdA. La maladie de Waldenström pourrait s'avérer une excellente indication de la CdA : non seulement par le nombre de réponses (40 à 70% selon qu'il s'agit de malades déjà traités ou de cas frais) mais surtout par leur durée. L'activité de la CdA dans la leucémie lymphoïde chronique est comparable à celle de la fludarabine. La CdA administrée en perfusions courtes, par la voie sous-cutanée et même per os ce dernier cas en doublant les doses) semble aussi efficace qu'en perfusion continue. Les infections qui résultent de l'immunosuppression et de la cytopénie induites par la CdA en sont la complication la plus fréquente.