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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Analyse de la dynamique des surfaces enneigées du Haut Atlas marocain à partir des données SPOT-VEGETATION Volume 18, numéro 4, 2007

Auteurs
Faculté des sciences et techniques de Marrakech, Avenue A. Khattabi, BP 549, Marrakech Maroc, Institut de recherche pour le développement (IRD), Unité mixte de recherche (UMR) Centre d’études spatiales de la biosphère (Cesbio), 18, avenue Édouard Belin, BPI 2801, Toulouse cedex 4 France, International Water Management Institute (IWMI)-West Africa, PMB CT 112, Cantonments, Accra Ghana, Centre national d’études spatiales (Cnes), Unité mixte de recherche (UMR) Centre d’études spatiales de la biosphère (Cesbio), 18, avenue Édouard Belin, BPI 2801, Toulouse cedex 4 France, Faculté des sciences de Tétouan, Mhanech II, BP 2121, Tétouan Maroc

La chaîne montagneuse du Haut Atlas marocain constitue un véritable château d’eau pour les plaines arides avoisinantes. C’est le cas de la plaine du Haouz dans la région de Marrakech, où les ressources en eaux connaissent une exploitation intensive (activités agricoles et tourisme). La gestion durable de ces ressources est ainsi une priorité pour les autorités de la région et du pays. Dans cet objectif, il est nécessaire de bien comprendre les processus et les variables permettant de décrire précisément le cycle hydrologique de la région, et en particulier la contribution respective des précipitations liquides et solides aux débits des principaux sous-bassins de l’oued Tensift. Dans ce contexte, nous avons utilisé une archive de 7 années d’images SPOT-VEGETATION pour cartographier les surfaces enneigées du Haut Atlas. Les variations spatiales et temporelles de la couverture neigeuse sont analysées à l’échelle du Haut Atlas, ainsi qu’au niveau des cinq grands bassins-versants qui alimentent la plaine du Haouz. Cette analyse et la confrontation avec les mesures hydrométéorologiques disponibles permettent de conforter les estimations des surfaces enneigées. Cette étude montre l’intérêt de la télédétection pour observer durablement la variabilité intra- et interannuelle de l’enneigement dans des régions peu accessibles où le réseau d’observation climatique est insuffisant. Le potentiel de ces données pour étudier le régime hydrologique de régions semi-arides est également souligné.