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Le sinus pilonidal infecté est une maladie fréquente qui affecterait 0,7 % de la population. Il survient deux fois plus souvent chez l’homme que chez la femme, principalement entre l’âge de 15 et 30 ans. Sa physiopathologie demeure controversée. Son traitement est chirurgical. En France, la technique la plus répandue est l’exérèse avec une plaie laissée ouverte, puis une cicatrisation dirigée. Cette technique « ouverte » a l’avantage de réduire le risque de récidive au prix cependant de soins infirmiers quotidiens, d’une durée de cicatrisation longue impliquant un arrêt d’activité prolongé. Les techniques chirurgicales de fermeture ou de plastie visant à réduire la durée des soins sont moins contraignantes pour les patients mais elles exposent à davantage de récidives que la technique ouverte. Des techniques mini-invasives anciennes comme la mise à plat du sinus avec curetage ou la phénolisation rendent également les suites post-opératoires plus simples mais avec un taux de récidive encore plus élevé. Des techniques mini-invasives modernes se développent actuellement, dans le but de simplifier les suites post-opératoires sans compromettre la guérison. Il en est ainsi du traitement endoscopique et du laser dont les premiers résultats sont prometteurs, avec un taux d’échec inférieur à 10 % à un an, des complications rares et des suites post-opératoires simples. Cependant, ces résultats intéressants nécessitent d’être confirmés par des études de meilleure qualité avec un suivi plus long.

AU - Lucas Spindler AU - Nadia Fathallah AU - Élise Pommaret AU - Manuel Aubert AU - Vincent de Parades DO - 10.1684/hpg.2021.2123 EP - 219 IS - 2 JO - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive PY - 2021/02/01 SN - 2115-3310 SP - 212 TI - Les traitements « mini-invasifs » du sinus pilonidal : le futur c’est demain ! VL - 28 ER -