TY - JOUR AB - La découverte récente du rôle essentiel du système kisspeptine/GPR54 dans la régulation de l’axe gonadotrope est l’une des plus importantes dans le domaine de la biologie de la reproduction depuis 30 ans. Les mutations du récepteur GPR54 rendent les humains et les souris incapables d’atteindre la puberté, et donc stériles. La kisspeptine, ligand de ce récepteur est un acteur majeur dans les mécanismes de rétrocontrôle des stéroïdes sur la libération du GnRH et semble impliquée dans toutes les étapes de transition de la vie reproductive. De plus en plus de résultats indiquent que cette molécule intervient également au niveau de l’hypophyse et des gonades. Par ailleurs, la kisspeptine est un des intermédiaires permettant de relier le statut métabolique à la reproduction. Les premières manipulations pharmacologiques de l’axe gonadotrope par la kisspeptine sont très prometteuses. En administration périphérique (iv), elle stimule fortement la sécrétion des gonadotrophines chez l’animal comme chez l’homme. Chez la brebis, elle permet de synchroniser l’ovulation à l’heure près, en saison de reproduction, ou d’induire une cyclicité suivie d’une ovulation chez des animaux en état de repos sexuel. Cette découverte ouvre sans aucun doute la voie à de nouvelles possibilités de traitement des troubles de la reproduction chez l’homme comme chez l’animal : puberté précoce ou tardive, infertilité d’origine centrale ou liée à l’état métabolique. AU - Alain Caraty DO - 10.1684/mte.2008.0143 EP - 122 IS - 2 JO - Médecine de la Reproduction PY - 2008/06/01 SN - 2650-8427 SP - 114 TI - Le système kisspeptine/GPR54 : la clé majeure du contrôle de la reproduction VL - 10 ER -