TY - JOUR AB - Le diagnostic de l’hyperactivité nécessite le recoupement de multiples sources de données, ce qui excède le cadre d’une simple consultation. La discussion de l’éventuelle prescription d’un traitement psychostimulant qui pourrait en découler reste donc du ressort d’un spécialiste. La Ritaline® n’est pas dépourvue d’effets secondaires, même si ceux-ci sont généralement bénins et transitoires. Le rapport entre les risques et les bénéfices d’un traitement psychostimulant doit donc être soigneusement pesé. Nombre de cliniciens partagent la conviction que le traitement optimal de l’hyperactivité repose sur une approche multimodale associant traitement médicamenteux et mesures d’ordre éducatif et psychothérapeutique. La Ritaline® reste un traitement sans égal au plan des bénéfices thérapeutiques pour un trouble invalidant. Quant aux risques qu’elle engendre, la prudence s’impose, mais il y a peu d’indices que son abus puisse poser un réel problème de santé publique, même dans un pays (Etats-Unis) où sa prescription est très large. Ses bénéfices l’emportent donc, à notre avis, sur les risques encourus, en l’absence de toute autre alternative ayant montré une efficacité comparable, mais le développement d’autres familles chimiques, dans cette indication, constitue un défi pour l’avenir. AU - François Bange AU - Marie-Christine Mouren-Siméoni EP - 71 IS - 3 JO - Médecine thérapeutique / Pédiatrie PY - 2000/06/22 SN - 1286-5494 SP - 168 TI - Hyperactivité et ritaline : le pour et le contre VL - 3 ER -