TY - JOUR AB - L'identification puis le séquençage en 1989 du virus de l'hépatite C (VHC), l'identification en 1983 du virus de l'hépatite E (VHE) dont le séquençage et la sérologie ne furent disponibles qu'en 1993, ont permis le démembrement du vaste groupe des hépatites non-A, non-B (NA-NB). Les données épidémiologiques démontrent la réalité d'hépatites non-A, non-B, non-C, non-E, parfois appelées hépatites X, représentant 10 à 70 % des hépatites post-transfusionnelles, 2 à 48 % des aiguës sporadiques, 3 à 9 % des chroniques et 25 à 45 % des fulminantes. L'évolution peut en être grave, vers la cirrhose, l'insuffisance hépatique et le carcinome hépatocellulaire. Le virus de l'hépatite G n'est impliqué que dans un faible pourcentage de cas : 1,5 % à 3 % des hépatites post-transfusionnelles, 3 à 20 % des aiguës sporadiques. Il semble plus fréquent dans les formes fulminantes (20 à 30 %). L'étiologie virale de ces hépatites non-A à non-G est très probable, le(s) agent(s) pathogène(s) qui en sont responsable(s) reste(nt) à identifier. L'émergence, parmi ces hépatites non-A, non-G, d'hépatites chroniques pouvant évoluer vers la cirrhose et l'insuffisance hépatocellulaire, et nécessiter une transplantation, justifie une surveillance épidémiologique et une meilleure documentation de leur histoire naturelle. AU - Pierre OPOLON EP - 101 IS - 2 JO - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive PY - 2000/06/06 SN - 2115-3310 SP - 97 TI - Hépatites non A, B, C, D, E, G... ? VL - 4 ER -