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Annales de Biologie Clinique

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Cinétique de PSA après radiothérapie Volume 67, numéro 4, juillet-aout 2009

Auteurs
Département de biologie et de pathologie des tumeurs, Laboratoire de biologie clinique, Centre Georges François Leclerc, Dijon, Département de biologie et de pathologie, Laboratoire d’analyses de biologie médicale, Institut Claudius Regaud, Toulouse, Département de radiothérapie, Institut Claudius Regaud, Toulouse, Département de radiothérapie, Centre Georges-François Leclerc, Dijon, Laboratoire de médecine nucléaire, Hôpital Cochin, Paris, Laboratoire de biochimie, Centre hospitalier, Meaux

L’antigène spécifique de prostate (PSA) est aujourd’hui le meilleur marqueur du cancer de la prostate bien qu’il soit peu spécifique d’une atteinte maligne de cet organe. L’interprétation dynamique de ce marqueur doit toujours prévaloir sur celle de dépassement d’un seuil. Après radiothérapie externe, la valeur du PSA peut s’abaisser après un délai moyen d’un à deux ans jusqu’à une valeur inférieure à 1 μg/L, prédictive de survie sans récidive. Une récidive biologique après radiothérapie, que celle-ci soit associée ou non à une hormonothérapie adjuvante, est définie par une valeur de PSA augmentant de 2 μg/L ou plus au-dessus du nadir. Le délai de survenue de la récidive et le temps de doublement du PSA après radiothérapie ont une valeur prédictive sur la nature du site, locale ou métastatique de la récidive.