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Revue de neuropsychologie

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Accumulation de fer dans le cerveau et déclin moteur et cognitif dans le vieillissement normal Volume 10, numéro 3, Juillet-Août-Septembre 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Auteur
Aging research center,
department of neurobiology, care sciences and society,
Karolinska Institutet and Stockholm university,
Tomtebodavägen 18A,
17165 Solna,
Suède
* Correspondance

Le fer est un minéral essentiel impliqué dans une multitude de mécanismes biologiques, allant de l’oxygénation des tissus à des processus intracellulaires spécifiques. Une surcharge en fer, notamment dans le cerveau, a été démontrée non seulement dans les maladies neurodégénératives, mais aussi dans le vieillissement normal. Cet excès de fer est toxique, car il est en partie responsable du stress oxydatif et de mécanismes inflammatoires, qui, à terme, détruisent les cellules. Les méthodes de neuro-imagerie permettant la quantification de fer cérébral in vivo sont relativement récentes. De ce fait, les études sur le sujet ne sont pas encore très nombreuses, mais déjà, elles permettent de dresser un bilan préliminaire des effets d’une surcharge en fer liée au vieillissement sur l’intégrité du cerveau et les performances motrices et cognitives. Une concentration élevée en fer, notamment dans les noyaux de la base, a été liée à de l’atrophie, à une activité neurale perturbée et à des déficits moteurs et cognitifs. Par ailleurs, les facteurs qui modulent la concentration cérébrale en fer ne sont que très peu étudiés. Identifier ces facteurs, notamment ceux qui sont modifiables, permettrait d’établir des recommandations favorisant la santé cérébrale et prévenir les processus neurodégénératifs liés à une accumulation accrue de fer.

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