Médecine et Santé Tropicales
MENUL’angiostrongylose en pédiatrie Volume 28, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2018
- Mots-clés : angiostrongylose, méningite, éosinophiles, pédiatrie
- DOI : 10.1684/mst.2018.0756
- Page(s) : 76-81
- Année de parution : 2018
L’angiostrongylose, première cause de méningite à éosinophiles au monde, est une zoonose émergente due aux larves d’Angiostrongylus cantonensis, en impasse parasitaire chez l’homme. Les enfants se contaminent accidentellement par contact direct avec un mollusque infecté. Le plus souvent bénigne chez l’adulte, l’infection est d’expression clinique plus sévère chez l’enfant. Elle se manifeste habituellement par une méningoencéphalite, associant à des degrés variables un syndrome méningé fébrile et des signes neurologiques (somnolence, geignements, hypotonie, convulsions, hypertension intracrânienne). Devant la difficulté d’isoler le parasite, le diagnostic est retenu devant un faisceau d’arguments épidémiologiques, cliniques et paracliniques, notamment une hyperéosinophilie sanguine et du liquide céphalo-rachidien. Le traitement repose sur les corticoïdes et les antiparasitaires. L’objectif de ce travail est d’effectuer une mise au point sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique de cette parasitose potentiellement mortelle (notamment chez les enfants), et sur sa prévention.