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Médecine

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De l’autre côté du miroir Volume 13, numéro 1, Janvier 2017

Auteur
Département de Médecine Générale – Université Paris Diderot
* Tirés à part

Selon des études concernant l’accompagnement des personnes atteintes de maladies chroniques lourdes, les accompagnants familiaux assureraient trois quarts de l’aide et des soins à la personne. La figure forte d’identification du malade auprès de son enfant risque d’entraîner ainsi de lourdes répercussions sur la structure identitaire de celui-ci. Dans le cas où l’aidant principal est un enfant ou un petit enfant, arrive le moment où le malade ne peut plus témoigner de son rôle de père ou de grand père : devant cette situation abandonnique, l’aidant risque de renverser l’ordre des générations en surinvestissant la position d’aidant principal. Qu’en est-il du statut de l’aidant au sein de la relation médecin-patient quand il y a juxtaposition des rôles entre médecin et aidant ? Le médecin peut-il être accompagnant ?