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Journal de Pharmacie Clinique

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Anticancéreux hautement et modérément émétisants : place du rolapitant, un nouvel anti-NK-1, dans la prise en charge des nausées et vomissements chimio-induits Volume 37, numéro 4, Décembre 2018

Auteurs
1 Service de néphrologie, Centre hospitalier universitaire Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France
2 Service ICAR, Centre hospitalier universitaire Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France
3 Cancer and the Kidney International Network (C-KIN), Paris, France/Bruxelles, Belgique
4 Institut de cancérologie Jean Godinot - CLCC de Reims (Unicancer), Département de pharmacie, Reims, France
5 Association francophone pour les soins oncologiques de support (Afsos), Paris, France
6 Département d’oncologie médicale et soins de support, Hôpital Foch, Suresnes, France
7 Éthique, politique et santé - EA 4569, Université René Descartes Paris V - Faculté de médecine, Paris, France
* Tirés à part

Contexte : Redoutés des patients, les nausées et vomissements chimio-induits (NVCI) impactent leur santé et qualité de vie. L’association anti-5HT3, anti-NK1, et la dexaméthasone constituent le traitement antiémétique recommandé pour la prévention des NVCI. Le rolapitant, nouvel anti-NK1 est disponible en France depuis 2017. Objectif : Présenter le rolapitant et l’inscrire dans la pratique clinique des pharmaciens. Résultats : Trois études cliniques de phase-III démontrent l’efficacité et la bonne tolérance du rolapitant, anti-NK1 hautement spécifique, notamment sur les NVCI retardés, grâce à sa demi-vie de 7 jours, après prise orale unique de 180 mg. Son absence d’effet inhibiteur/inducteur du cytochrome CYP3A4, limite le risque d’interactions médicamenteuses. Il est délivré en « ville » et pris dans les 2 heures qui précèdent la chimiothérapie. Conclusion : Grâce à son administration simple en une prise unique, le rolapitant améliore l’observance indispensable dans la prévention des NVCI et les pharmaciens ont leur rôle à jouer dans l’éducation thérapeutique.